LE PRINTEMPS

Le jour du printemps, OSTARA, la nature nous offre un moment d’harmonie parfaite : le jour et la nuit sont égaux, l’ombre et la lumière se rencontrent dans un équilibre subtil. Cet instant marque le passage d’une saison à une autre, où l’hiver s’efface doucement pour laisser place à la renaissance du printemps.

Le printemps correspond au mouvement ascensionnel, l’extériorisation.

En médecine chinoise et en Feng Shui il est synonyme de : matin, naissance. La direction est l’EST et l’élément BOIS. Inconsciemment nous sommes sur ce principe. On ressort de chez nous, on s’occupe de nos jardins et fleurs. Tout reprend « vie ». Dans cet élan de renaissance, notre corps a besoin d’aide, comme on donne de l’engrais à nos plantes. Profitez de cette belle saison pour vous accorder un temps pour de l’activité physique en extérieur comme la marche. Admirez les belles couleurs qui sont sous vos yeux ; les fleurs, le vert des feuilles…

L’équinoxe nous invite à trouver notre propre équilibre, à harmoniser nos ombres et nos lumières intérieures. C’est le moment idéal pour semer de nouvelles intentions, purifier son esprit et accueillir cette énergie de transformation.

La saison du printemps, en médecine chinoise, est liée à l’organe du foie et au viscère de la vésicule biliaire.

L’émotion de la saison correspond à la colère, la rage… Cette énergie de colère aura plusieurs influences sur nos émotions. Si elle est en faiblesse, elle va générer de l’impatience et des peurs. Si au contraire elle est en excès, elle va générer de l’agressivité. L’intérêt sera donc de trouver le bon équilibre. De façon générale, trouver le juste milieu est le but premier de l’énergétique. Ainsi, si l’on rencontre un excès d’énergie durant le printemps, on se sentira irritable, impatient, on pourra en perdre le sommeil, on aura les yeux rouges, des migraines, de l’hypertension ou encore de l’hyperthyroïdie. Si en revanche l’énergie liée au printemps est insuffisante, on pourra ressentir de l’anxiété, une mauvaise digestion, de la fatigue ou de l’hypotension.